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Mes musiques

Ma musique est éclectique, personnelle et expérimentale. Les innombrables musiques que j’ai écoutées et aimées — qu’il s’agisse du flamenco, du punk rock, du Delta blues, de la musique classique occidentale, du rap ou encore des auteurs-compositeurs canadiens — finissent par se mélanger dans les sons que je produis, ce qui leur donne un petit air de collage. Parfois, je regrette de ne pas avoir de racines claires et un style musical stable, mais je ne peux rien y faire. Je suis un enfant de Youtube.

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Flamenco "avec accent"

Le flamenco est un art aux racines profondes mais métissées, dont les trois acteurs principaux sont la danse, le chant et la guitare. J’ai sacrifié une bonne partie de ma vie sur l’autel de ses complexités, et pourtant je me sens toujours comme le dernier des novices lorsque je le pratique. C’est pour cela que je dis que je joue du flamenco « avec accent » : je suis un étranger, c’est un fait, bien que mon flamenco préféré soit sans doute le plus « pur ». J’apprends principalement des enregistrements de la première moitié du XXème siècle (Pastora et Tomás Pavón, Manuel Torre, Juan Mojama, Antonio Chacón…), mais j’apprécie également certains des grands interprètes modernes come Enrique Morente, Camarón de la Isla, Diego el Cigala ou José Mercé.

Voilà ce qui arrive quand je joue pour la danse :

Et voici un peu de fusion entre du flamenco et des musiques rock et folk :

Compositions et autres aventures

Alors que je jouais dans les couloirs du métro de Paris, un des jurys de pré-casting de l’émission « Nouvelle Star » est venu me dire que je ferais un candidat idéal pour la cohorte 2014. Dans un premier temps, j’ai refusé : jusqu’alors, j’avais construit mon identité de musicien dans la rue, dans les pubs et dans les scènes ouvertes ; mes idoles étaient Tom Waits, Jack White et Leonard Cohen. Je n’avais que faire du star-system. Pourtant, l’appel d’une nouvelle aventure m’a convaincu d’essayer, et j’ai fini en quart-de-finale.

Depuis, j’ai joué beaucoup de concerts et écrit de nombreuses chansons. Certaines ont même été enregistrées dans mon petit studio, d’abord à Paris puis à Montréal. Mes auteurs-compositeurs favoris sont Leonard Cohen, Nick Drake, Tom Waits, José Gonzalez, David Bowie et, plus récemment, Aldous Harding.

Lorsque c’est possible, je préfère travailler en groupe. Les collaborations me donnent de l’énergie et de l’inspiration. Si je reste seul trop longtemps, j’ai une forte tendance à la dépression et à l’autocritique.

Pour finir, comme tous les musiciens autodidactes, j’ai un répertoire infini de reprises allant de Portishead à Daniel Balavoine, en passant par Nina Simone, Radiohead ou même Queens Of The Stone Age :

Mon parcours musical

Il paraît que l’on surprenait souvent le petit Alvaro, sachant à peine marcher, en train de danser frénétiquement sur les ondes de la radio. Selon une source très fiable (ma mère), ces transes étaient induites surtout par les Cranberries et par un disque de musique des Premières Nations.


 


Adolescent, j’ai développé une obsession pour les rythmes et les textes de Eminem et de Rage Against the Machine, sans pour autant perdre l’habitude d’écouter la bande originale du film Harry Potter (composée par John Williams) sur cassette. J’ai ensuite commencé à jouer dans des petites groupes reprenant des chansons de pop-punk (Green Day, Simple Plan) et de Brit-Pop (Oasis, Arctic Monkeys), avant de me tourner progressivement vers un rock plus lourd et plus classique (Led Zeppelin, The Doors, The Stooges). J’ai également aimé me perdre dans les compositions iconoclastes de Radiohead et les trois premiers disques de Kings of Leon.

 

Mes huit années étudiantes à Paris furent marquées par le blues, la folk et le garage-punk. Des artistes commes Nick Drake, José Gonzalez et C.W. Stoneking étaient mes idoles. Je me souviens d’avoir passé de longs après-midis oniriques, bercés par le son régulier des trains pénétrant dans la Gare du Nord, à tenter de déchiffrer les arpèges de Robert Johnson sur « Love In Vain » ou la manière dont Son House joue du bottleneck sur « Death Letter Blues ». Je me rappelle des répétitions assourdissantes dans des sous-sols de Barbès, où je tentais de répliquer la force brute des White Stripes. Je me rappelle surtout d’avoir trouvé du répit et de la consolation dans la musique de Leonard Cohen, la vibration profonde et aigre-douce de sa voix, tard dans la nuit.

 

D’ailleurs, la guitare de Leonard Cohen est sans doute l’une des choses qui m’ont ouvert au Flamenco — saviez-vous qu’il avait lui-même appris à jouer avec un Espagnol à Montréal, dans les années soixante ? L'araignée du flamenco m'a piqué et, après une intense excursion dans le show-business (Nouvelle Star), je faisais ma valise pour aller vivre en Andalousie. Le projet était simple, ambitieux, absurde : j’allais jouer comme Paco de Lucia, et chanter comme Camarón de la Isla. Ce n’est pas exactement ce que j’ai réussi à accomplir, mais je peux vous dire avec certitude que c’était — et que c’est encore — un voyage fascinant.

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Je suis maintenant à Montréal, où je chante du flamenco traditionnel mais également des métissages entre mes différentes influences, que ce soit dans mes enregistrements solo ou dans les différents projets auxquels je participe. Le projet FlamenCohen est particulièrement important pour moi, puisqu’il met en relation les deux piliers fondamentaux de mon identité musicale : la poésie intime, intellectuelle et ambiguë de Cohen avec les cris bruts, rapides et explicites du flamenco.

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